lundi 16 janvier 2012

« En sabots, Au pas! »


Discrétion joue sa mise au tarot comme au foin,
Poésie larme à l’œil fait tapis pour un rien.
 
Boucle d'or assombrie sans modèle de qui tenir
Fugue le compte erroné, dédaigne la cagnotte.
 
Sans un sou, fleur au poing, pieds tendus elle girouette.
Le regret ne vaut rien en chaleur sous la couette.
 
La dérive onirique se déploie en souplesse:
« Prince Charmant c'est maintenant qu'il faut sonner mon glas! »
 
Car l'amour et ses affres cèlent mon choix en destin,
Comme la petite en rouge qu'un loup mène en chemin.
 
Mais je fais de l'absence autre deuil qu'un sommeil
D'une en neige ou dormant du bois si blanc figé. 
 
Ma détresse au couleurs du printemps qui séduit
Ne parade en folies que pour l'être accroupi.
 
Je veux jouer ma dérive sans regard masculin
Qui chiffre ma jouissance en unité puissance.
 
Mes pas puisent leur errance de la fente renaissante,
Que rien ni personne ne pourra saboter,
De pointure il n'existe que dans les contes de fées!
"Au clair de la lune"


La paix du soir ennuyée au matin
Souffre en terre des humidités qui me reviennent.


C'est l'appel insonore des énergies rebelles, 

Les plaisir et confort du signe et de la lettre.

A ces mots elles s'indignent maudissant le carcan
Qui camisole leurs forces comme un trou répugnant,
Un abysse qui dérive échappant à la carte
Mais pour des raisons à taire on n'avoue
Qu'elle le fuit, qu'en son point de trésors
Jamais ne signifie, si elle creuse obstinée
Disons-le elle a tort car son tombeau se creuse    
Au gré de ses efforts, 


La lettre, au clair de la lune déclare la guerre au soir.